mardi 7 juin 2011

[Cortix News] : PME-PMI : Robotiser pour mieux se développer

Par rapport à la concurrence internationale, plusieurs solutions positives existent. Et c’est dans le cadre d’une meilleure adaptabilité et une plus grande compétitivité, que Cortix vous fait remarquer que la robotique peut apporter des réponses concrètes à nos entreprises pour relever ces défis. Ces réponses qui appellent à être mieux connues, doivent être développées et bien accompagnées par les pouvoirs publics.

S'appuyant sur l'analyse du SYMOP (Syndicat des entreprises de technologies de production) au niveau de la région bretonne, Cortix a relevé que les PME françaises hésitent, de nos jours, à investir dans la robotisation et se placent en queue de peloton vis-à-vis de leurs concurrents européens.

Concurrence internationale : Un véritable décalage s’installe sur la compétitivité des entreprises et l'environnement des salariés

En comparaison avec les entreprises allemandes ou italiennes, les entreprises françaises ont longtemps hésité à investir en robotique. En 2008, on recensait 33 000 robots dans l'Hexagone, contre 65 000 en Italie et 145 000 en Allemagne. Moins de 17 % des installations de robots concernent directement des entreprises de moins de 300 salariés.

Le robot suscite encore dans notre pays une réaction partagée. Même s’il reflète l’expression convaincante et spectaculaire de la machine intelligente, véloce, précise et infatigable, il n’en demeure pas moins qu’il est également perçu comme un éventuel substitut à la présence de l’homme. Cette image tenace pèse encore sur les comportements et explique une partie de notre retard d’équipement.

La robotisation, un investissement à revaloriser

Face à la part des charges variables liées à l’intégration, aux dépenses de formation ou de « ré-ingénierie des process ». Plusieurs entreprises jugent encore que l’investissement est délicat à maîtriser et n’est raisonnable que pour de grandes séries ou une organisation en 2 ou 3 équipes.

Le pilotage des robots nécessite souvent des compétences nouvelles, il rend indispensable la mise en place de ressources internes de maintenance. L'installation d'un robot dans une usine représente donc un coût et engendre d'importantes modifications dans l'organisation du travail. Pour certains professionnels, la durée de l'amortissement d'un robot s'évalue à deux ou trois ans et permet ainsi de se concentrer sur les compétences du personnel.

Des perspectives intéressantes d’évolution de l'industrie robotique verront le jour avec la mis en place de réelles mesures incitatives

Pour autant, Cortix vous fait observer que les craintes ou idées reçues cèdent du terrain et que les entreprises s’intéressent de plus en plus aux avantages incontestables de ces équipements.

En raison de l'évolution croissante de l'industrie robotique et des applications, le SYMOP souhaite voir la mise en place de réelles mesures incitatives (prime, diagnostic, etc.).

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