jeudi 22 juillet 2010

[Cortix News] : en 2009, la crise a fait évoluer le net comme support et outil de promotion des PME

Entre août 2009 et octobre 2009, en pleine crise, OpinionWay et B2B Europages ont mené une étude qui a mis en exergue les évolutions dans le choix des supports de promotion pour les PME européennes. Cortix vous donne ci-après un aperçu de cette étude qui cite « le site Internet » comme l'outil de promotion qui a été le plus utilisé.

En effet, majoritairement pour des raisons de contraintes budgétaires, la crise a favorisé la croissance de la publicité sur Internet (44 % des acteurs interrogés ont augmenté son utilisation). Pour les PME, le site Internet a été largement préféré aux moteurs de recherche pour promouvoir leurs activités à l'étranger devançant les catalogues, dépliants et le marketing direct.

La presse écrite, la radio et la télévision ont accusé, de leur côté, une réduction de l’ordre de 40% dans les choix des acteurs au niveau des PME. Les salons avec stand ont également été moins utilisés de la part des acteurs du marketing dans une proportion moyenne de réduction de l’ordre de 36 %.

Cortix vous fait remarquer que parmi les outils de promotion choisis par la majorité des commerçants français figurent :
• le référencement naturel (à 36%),
• l'e-mailing (à 24%)
• ainsi que le référencement payant et la vente en ligne (à 10%).

mardi 13 juillet 2010

[Cortix news] : La confiance des Français penche majoritairement vers les petits patrons des TPE & PME

Entre les petits et les grands patrons, Cortix vous explique ci-après que le coeur des Français penche vers les patrons des TPE & PME qui leur inspirent confiance et respect. C’est ce qui ressort d’un sondage effectué au cours d’une étude menée par « OpinionWay » à l'occasion du Salon des entrepreneurs de Lyon.

87 % des Français ne font confiance qu’aux petits patrons !

30% des Français ont une bonne opinion des auto-entrepreneurs et déclarent espérer créer, dans un proche avenir, leur propre entreprise. 51% des personnes interrogées dans la tranche d’âge de 18 à 35 ans sont pratiquement décidées à mettre sur pieds leur propre entreprise.

Pour 52 % de ces personnes interrogées lors de ce Salon, l'entrepreneur est considéré comme l’unique patron de son entreprise, tandis que 6 % seulement considèrent que le directeur d'un grand groupe est réellement le patron de son entreprise. La confirmation de ce constat vient à travers les chiffres suivants :

•87 % des sondés respectent les patrons de TPE-PME qui inspirent confiance par leur implication et leur dynamisme dans la gestion de leurs entreprises.
•Ce pourcentage tombe à 30%, lorsqu’il s’agit des patrons des grandes entreprises.
•Pour 89% des personnes sondées, l’entrepreneur est qualifié de « moteur du développement économique et social».
•Pour 86% d’entre elles, ce sont les initiateurs des emplois du futur.
•De 36 à 34 % de ces personnes sondées pensent qu’ils sont capables de rebondir et de faire preuve d’une grande ambition.

En résumé, Cortix vous vous fait observer que pour la majorité des Français, les chefs d’entreprise en général sont, par leurs valeurs intrinsèques telles que le courage, des exemples concrets pour les jeunes générations.

[Cortix actu] : l’EIRL préserve le patrimoine personnel des jeunes entrepreneurs

Par cette note, Cortix revient sur cette nouvelle loi française qui initie la possibilité de création, pour les jeunes entrepreneurs, des entreprises individuelles à responsabilité limitée (EIRL). En optant pour ce nouveau statut d’entrepreneur individuel à responsabilité limitée, l’autopromoteur bénéficiera de la particularité qui consiste à ce que l’institution fiscale fasse bien la distinction entre les biens professionnels et le patrimoine personnel en préservant ce dernier des éventuels risques et aléas.

Ce dispositif sera applicable à partir de janvier 2011. Il permettra aux auto-entrepreneurs qu’ils soient commerçants, artisans, commerciaux, retraités ou de profession libérale à protéger son patrimoine personnel en cas de faillite. Le patrimoine professionnel ne concerne donc que l’ensemble des biens et éléments correspondant à l’activité professionnelle, tels que les biens d’équipement et de l’immobilier (droit au bail, pas-de-porte, obligations, gage, nantissement, hypothèque ou privilège).

Cortix vous fait remarquer aussi que l’entrepreneur pourra décider du transfert de ses revenus dans son patrimoine personnel. Ces revenus seront à leurs tours sauvegardés et préservés vis-à-vis des créanciers en cas de faillite. Tout entrepreneur exerçant plusieurs activités distinctes pourra constituer un patrimoine d’affectation pour chacune d’elles (régime de pluralité de patrimoines affectés), à partir du 1er janvier 2013.

Par contre, en cas de fraude ou de manquements aux obligations fiscales, sociales ou comptables, la responsabilité personnelle du dirigeant est engagée. En cas de redressement fiscal ou social, le recouvrement des sommes dues s’applique à la totalité du patrimoine (personnel et professionnel).

À titre d’information, le régime fiscal de l’EIRL reprend celui de l’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée), mais n’entraîne pas la création d’une personne morale. C’est le régime de l’impôt sur le revenu, propre aux entrepreneurs individuels, qui s’applique par défaut. Le bénéfice réalisé par l’EIRL est alors imposable selon les règles applicables à la catégorie des revenus correspondant à la nature de son activité.

vendredi 2 juillet 2010

[Cortix info] : un mineur peut dorénavant créer et diriger sa propre entreprise individuelle sous les formes juridiques d’une EIRL ou d’une SUARL

L’article 2 de la nouvelle Loi nº 2010-658 du 15 juin 2010 vient de créer pour le jeune mineur, la formule de l’entrepreneur individuel à responsabilité limitée (soit : EIRL). Cortix vous explique qu’en effet, le mineur peut dorénavant être autorisé par ses deux parents exerçant en commun l’autorité parentale (ou bien par son tuteur légal), à accomplir seul les formalités nécessaires à la création d’une EIRL ou d’une société unipersonnelle (SUARL) et par la même occasion, assumer sa gestion.

Avant la parution de cette Loi, un mineur n’était pas autorisé à exercer d’activités commerciales ou d’assumer la fonction de commerçant. Il ne pouvait que diriger une société sous la condition d’être un « mineur émancipé ». Un mineur émancipé signifie préalablement : avoir plus de 16 ans ou être marié ; mais cette décision relève de la validation du juge des tutelles (suite à une demande effectuée par son ou ses représentants légaux).

Désormais, grâce à l’article 2 de la Loi nº 2010-658 du 15 juin 2010 : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000022355229&dateTexte=&categorieLien=id, le mineur émancipé peut désormais devenir commerçant : soit au moment de la décision d’émancipation, sur autorisation du juge des tutelles, soit après son émancipation, sur autorisation du président du tribunal de grande instance.

Cortix vous fait remarquer aussi que cette autorisation doit être accordée soit par un acte sous seing privé soit par un acte notarié détaillant avec précision les actes d’administration autorisés au mineur.