lundi 21 décembre 2009

[Cortix info] Grand emprunt: 6,5 milliards d’euros pour re-booster la compétitivité des PME et PMI

En rappelant les principales orientations du grand emprunt national, le président de la République Nicolas Sarkozy a réaffirmé dernièrement, sa volonté de soutenir l’activité économique nationale dont la compétitivité des PME et PMI qui s’est particulièrement émoussée lors de cette dernière décennie. Cortix vous en rapporte les principaux points.

Nicolas Sarkozy a donc confirmé le grand emprunt de 35 milliards d’euros pour « remettre du carburant dans l’économie » affirma-t-il.

Comme prévu, cet emprunt sera financé à hauteur de 13 milliards d’euros par les remboursements des banques (aidées par l’Etat lors de la crise) et par la levée de fonds sur les marchés par 22 milliards d’euros. Il a rappelé aussi que sur les dix dernières années, les exportations françaises ont accusé une baisse de 20% sur les marchés voisins de la zone Euro, et non seulement sur les nouveaux pays émergeants comme la Chine, l’Inde ou le Brésil, c’est donc les PMI et PME qu’il faut aider en priorité.

S’inspirant du rapport que lui ont remis les anciens Premiers ministres Alain Juppé et Michel Rocard, le chef de l’Etat annonça que « Notre ambition, c’est l’excellence et la compétition internationale », et a défini les cinq priorités à financer par cet emprunt national :
• Une enveloppe de 11 milliards d’euros est allouée à l’enseignement supérieur et la formation,
• 8 milliards d’euros à la recherche.
• L’industrie et les PME se voient allouer la somme de 6,5 milliards d’euros,
• alors que le développement durable : 5 milliards d’euros,
• et le numérique 4,5 milliards d’euros.

Cet emprunt aidera aussi les filières d'excellence dont l'aéronautique, le spatial, l'automobile, le ferroviaire et la construction navale.

Parmi les points édifiants de son discours, Cortix a relevé pour vous, les phrases suivantes :

« La crise a creusé nos déficits parce que les recettes fiscales ont baissé et parce que nous avons fait le choix de soutenir l’activité. J’assume cette stratégie.»

« Nos prélèvements obligatoires figurent aussi parmi les plus élevés du monde. Alors, je le redis clairement : la stratégie de hausse des impôts est impossible en France. Ce n’est pas une question d’idéologie, mais de compétitivité. »

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