Avec certes moins de sièges de grandes sociétés que Paris, le territoire du Grand Lyon possède une structure de PME très développée et dynamique. Ce tissu, principalement basé dans les services, comme c'est le cas dans les grandes métropoles européennes, est l'objet de toutes les attentions des acteurs, qu'ils soient économiques, culturels ou politiques de tous bords.
Et la tendance n'est pas prête de s'arrêter: en effet; dans les dernières années, la création d'entreprises de petite et moyenne taille a augmenté de plus de 20%.Avec chaque nouvelle structure, c'est environ 3,3 emplois qui sont ainsi créés. Il est envisagé de tout mettre en œuvre d'ailleurs pour optimiser la création de postes de travail dans ces structures. La CCI et la ville de Lyon souhaitent par exemple, par l'accompagnement, arriver à une moyenne de 5 emplois créés par société.
Dans notre ville, nous considérons qu'un développement harmonieux de l'entreprise nouvellement née passe par un travail avec les créateurs, via la sécurisation de leur projet. Il s'agit d'aider le responsable à profiter des opportunités de l'export, de bénéficier d'une réflexion sur son marché et d'intégrer de nouveaux outils à commencer par la question d'internet.
Certes, nombre de PME nouvellement créés sont dans le secteur des nouvelles technologies. Un grand nombre de sites web d'information pointue en matière de NTIC, de pure players dans la vente en ligne, de fournisseurs de services sont lyonnais. Que ce soit sur la location de DVD en ligne, de fournisseurs d'accès à bas prix ou de city-guides online, notre ville a vu, depuis 1995 et l'arrivée du réseau grand public, des entrepreneurs défricher des terrains nouveaux en matière d'internet. Ce sont en général de jeunes entrepreneurs pour qui la toile n'a pas de secret, qui sont passionné par l'outil même du réseau mondial.
Mais il existe aussi des PME qui n'exploitent surement pas assez les possibilités qu'offrent internet. Il est trop souvent impossible de trouver quelque renseignement que ce soit en matière de prestations, de prix, voire même de localisation d'un grand nombre de structures, notamment dans le domaine commercial. Pour parer à cela, des solutions existent.
Récemment, pour prendre un exemple, un travail visant à offrir à toutes les structures commerciales qui le souhaitent une vitrine en ligne a été menée dans le 7e arrondissement de Lyon. Il s'agit d'offrir quelque chose qui amène à une présence au moins minimum en ligne de chaque commerce du quartier qui aura adhéré à ce sujet. Il s'agit également de sensibiliser les entreprises de proximité à la question internet, pour qu'elles aillent plus loin par la suite.
Si en matière de présence en ligne, exister est une étape, trop peu d'entreprises lyonnaises, quelle que soit leur taille, sortent du simple site qui attend en ronronnant dans son coin, trop peu tentent de créer quelque chose autour. Même pour ceux qui se sont pourvus d'un site web, parfois une simple page bricolée, la présence en ligne, le travail de visibilité, d'action est généralement trop faible voire quasiment toujours complètement inexistant.
Après l'encouragement à "exister" sur internet, la prochaine frontière des pouvoirs publics en matière de politique économique internet sera surement d'encourager les entrepreneurs à "être actifs". Ce sera aussi, à n'en pas douter, un formidable marché pour les entreprises qui voudront se consacrer à les y aider.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire