Le commerce électronique ne semble pas subir la crise … il connait une croissance importante ces dernières années. A l’origine, les enseignes nationales et internationales s’y sont intéressées dans l’optique d’élargir leur champs d’actions, développer leur notoriété et, par la même occasion, accroître leurs chiffres d’affaires.
Depuis la fin des années 90 - début des années 2000, les PME (Petites et Moyennes Entreprises) se sont, petit à petit, familiarisées avec internet. Après des premiers pas effectués sur la toile avec comme objectif premier, de communiquer et permettre le contact avec leurs clients et prospects, aujourd’hui, désireuses de saisir de bonnes opportunités, les PME s’intéressent, à leurs tours, à ce canal de vente pour conquérir de nouveaux marchés, booster leurs ventes et ouvrir plus facilement les portes de l’international.
Des facteurs techniques, géographiques puis sociaux ont facilité cet engouement. Grâce à des connexions haut débit accessibles par une forte majorité de la population française, la vulgarisation des technologies et techniques de vente en ligne, toujours plus d’internautes et de cyberconsommateurs, des moyens logistiques aboutis et performants, des marchés européens voire même mondiaux de plus en plus en mouvement et accessibles aux plus petites entreprises.
Au niveau de la France, selon la FEVAD (Fédération e-commerce et vente à distance) et l’institut de sondage Médiamétrie, le commerce électronique se porte bien. Ils annonçaient dans leurs dernières études réalisées sur le sujet au premier semestre 2008 des chiffres grandissants et toujours plus encourageants. 3 chiffres clés pour illustrer correctement ses propos :
- Le chiffre d’affaires réalisé sur cette période est de 10 milliards d’Euros, soit une progression de 30 % par rapport au premier semestre 2007,
- Un accroissement de 11 % du nombre de cyberacheteurs, ils sont aujourd’hui + de 21 millions en France,
- L’augmentation du nombre de sites marchands présents sur le web, plus de 43 000 à l’heure actuelle avec une offre riche et diversifiée.
Par ailleurs, pour devenir une e-PME, une entreprise va devoir s’interroger et se poser les bonnes questions pour que son projet aboutisse et réussisse.
Quels sont mes produits, comment les proposer sur internet, quelle est ma cible, quelles sont les possibilités techniques et logistiques pour répondre à ces attentes … autant de questions auxquelles il faudra répondre pour trouver des solutions précises et innovantes.
Comme nous l’avons évoqué plus haut, le nombre de sites marchands ne cesse d’augmenter, notre PME ne devra donc pas se lancer à l'aveuglette dans cette aventure pour que son projet émerge parmi la masse de cybermarchands déjà présents. Le simple fait de proposer ses produits en ligne ne suffit pas, une démarche complète doit encadrer le projet pour que le site e-commerce ait des chances d’avoir du trafic et de générer des ventes.
Le site marchand doit donc être clair et agréable, muni d’une navigation simple et intuitive et suffisamment étudié pour qu’une confiance s’installe avec l’internaute afin que celui-ci passe à l’acte d’achat. Il doit aussi être visible, accessible sur les moteurs de recherche.
Notre PME et son site marchand vont, d’autre part, devoir susciter un intérêt particulier auprès des internautes. Etre innovant tout en respectant les codes éthiques et ergonomiques bien connus des habitudes des cyberconsommateurs.
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